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HISTOIRE GAY : LES GARCONS

HISTOIRE GAY : LES GARCONS
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27 juin 2008

Un conte gay

En attendant le tome 2 des Garçons, je vous invite à découvrir un conte gay, téléchargeable gratuitement dans mon site.

CLIQUEZ ICI.

Vous pouvez également y découvrir mes autres romans.

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7 octobre 2007

Notre Drame des Fleurs (extrait)

Après Une si Séduisante Réalité Virtuelle, livrée dans son intégralité sur mon site, et en attendant LES GARCONS - TOME 2, voici un petit extrait d'une autre nouvelle composant Nuits Closes - recueil contenant vingt et une nouvelles gays : Notre Drame des fleurs. C'est cette nouvelle qui donne son nom à mon espace MySpace et clôt le recueil.


NOTRE DRAME DES FLEURS (extrait)

 

Ce qu'elle sent, elle le sait, ce qu'elle devine, elle le devient. Au travers des vitraux, sur les dalles glacées, en dépit des horizons, des cieux noirs et éventrés, en dépit d'elle-même surtout, de sa création. Elle est homme, elle est femme, elle est multitude. Et unité, lorsque couchée, elle dort d'un sommeil lourd, loin de tout, des autres, des hommes qui, d'une étreinte fauve, l'ont possédé, d'un langage amer, dépossédé, marionnette de papier. Notre Drame si belle repose, sur la pierre, yeux grands ouverts, orbites enténébrées, dans la chaleur d'une nuit d'été, opaque, résolument. Lente, sa respiration fait écho aux lourds silences des ténèbres. Des hommes marchent autour d'elle, et des traces de vomissures ; à pas lent, l'armée des morts procède et des mains la touchent et la soulèvent, comme autant de cris muets. Sur un lit de métal froid, voilà qu'elle commet sa procession. Finale, magistrale oeuvre anonyme. Défile parmi les vivantes, à demi vivante elle-même, au centre de Tout.
             De sa naissance, il n'a gardé qu'un vague parfum...

(Suite dans le recueil NUITS CLOSES)

nuitscloses1


Plus de détails sur
MON SITE


Leslivres3

8 juillet 2007

ENFIN UN SITE !

Parce que sans doute il en fallait un, vous pourrez découvrir, progressivement, dessus, des oeuvres de ma production, en savoir plus sur mes livres d'une façon bien plus claire et ordonnée que sur mes blog, lire de nombreux textes qui ne figureront pas sur mes blogs, ni dans mes oeuvres futures... Il y'aura même, à l'occasion de chaque nouveau roman, des livres à gagner :)

Une seule adresse :

NICOLAS RAVIERE

(Actuellement, deux livres à gagner dans ce site)

29 juin 2007

Une si séduisante réalité virtuelle (nouvelle gay)

Vous pouvez lire une nouvelle ENTIERE de mon recueil NUITS CLOSES , sorti aujourd'hui, à cette adresse :

UNE SI SEDUISANTE REALITE VIRTUELLE

Nuits Closes est un recueil de nouvelles contenant 21 histoires gays.

28 juin 2007

Poèmes gays : Les Corps Cendrés

Voila, mon second recueil de poèmes, à thématique gay, cette fois-ci. En voici une présentation :

corps2

Parce que souvent, la poésie chante les femmes, l'auteur chante les hommes, le corps des hommes, et les hommes ensembles, les possibles et les impossibles. Son second recueil, Les Corps Cendrés regroupe des vers classiques, des vers libres et des poèmes en prose sur l'homme, parce qu'il est aussi muse, au delà de la femme.

A l'instar de Transparence Du Monde, Les Corps Cendrés est composé de 5 parties :

Prélude évoque les premières amours et de la découverte de la sensualité / sexualité, les possibles choix d'une destinée amoureuse et sexuelle.
Les Corps Offerts compose un panégyrique du corps masculin et de ses attributs.
Homotextuel dévoile une poignée de poèmes « ludiques ».
Backroom met en scène les corps dans des espaces sexués, les assemble alors qu'ils se plient aux rituels de la chair.
La Mort des Anges conclut le recueil.


Découvez treize poèmes de ce recueil dans l'aperçu.

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7 juin 2007

Nuits Closes : sortie imminente

nuitscloses1

Nuits Closes, c’est 21 nouvelles gays allant de l’ombre à la lumière, du rire aux larmes, du cynisme à l’optimisme. Les uns sont planqués derrière leurs PC et cherchent l’homme idéal, d’autres fréquentent ou découvrent le « milieu », s’essayent à la séduction, là où d’autres rencontrent enfin l’amour, le vrai, celui qui peut les faire sortir de la nuit, de la nuit Close... D’autres ne pensent qu’à épouser d’autres chairs dans des labyrinthes infinis qu’ils créent à volonté. Alors que certains quêtent l’infini dans des paysages de conte, d’autres se satisfont d’un parfum, dans un tramway. Alors que certains se cachent dans la forêt, s’adonnant à l’amour, d’autres subissent les assauts d’une tournante mécanique dans une chambre sordide… Et puis, il y’a cette crème de beauté miraculeuse, qui permet de rester et beau et jeune, et cet attachant morpion, qui n’aime que les homosexuels… Nuits Closes propose cela, et bien plus encore.

Détails sur l'édition

Imprimé: 287 pages, 6" x 9", parfait reliure, 60# crème papier intérieur, noir et blanc encre intérieure , 100# blanc papier extérieur, pleines-couleurs encre extérieure

Résumés des 21 nouvelles qui composent le recueil Nuits Closes :

La nuit close : Ou la vision schématique d’une nuit de drague en boite.

*

La peau de Karim : Karim, un adolescent de la banlieue parisienne, se refuse de vivre son homosexualité.

Le fils du Boulanger : Michael, le fils du boulanger, habite dans un village de trois cents habitants, auquel il cache, comme à sa famille, son homosexualité, jusqu’au jour où sa sœur, trop curieuse,  découvre son secret.

Transparence : Alexandre, un garçon que personne n’a jamais regardé, absolument transparent, tente sa chance dans un lieu de drague pour tester son potentiel de séduction.

6X7 : Yannick D. recherche comme beaucoup le mec idéal. Comme tous, sa quête de la perfection passe par des impératifs, des critères de sélection plutôt drastiques. Le sien est unique, et mathématique : il aimera le mec qui, sans réfléchir, saura répondre sans même réfléchir à cette simple question mathématique : 6X7.

Premier soir : Ludovic découvre pour la première fois le monde des boites de nuit, en compagnie de ses deux meilleurs amis, Kevin et Romuald, deux joyeux drilles que rien n’arrête.

Dédalus : Ou la soirée d’un homme lambda dans un sex club labyrinthique. Trouvera-t-il la sortie de ce labyrinthe de Chair ?

Au château de MorteFleur : Il s’agit ni plus ni moins d’un conte relatant, ma foi, le parcours et les épreuves d’un prince dont la quête est de retrouver l’antédiluvienne princesse d’un royaume voisin, pour la réveiller avec un baiser, dans le plus grand respect de la légende… sauf que comme c’est un conte gay, c’est pas tout à fait comme cela que ça doit se passer...

Le pianiste : Un jeune homme s’éprend de la musique d’un pianiste qui, dans l’appartement d’en face, le fait rêver avec les superbes mélodies qui, chaque soir, s’échappent de son piano. Aimera-t-il tout autant le pianiste ?

Le garçon parfumé à la menthe : Dans le tramway, chaque matin, le narrateur aperçoit le troublant garçon parfumé à la menthe, lequel a transformé sa vie par sa simple présence. Mais un jour, sans crier gare, celui-ci disparaît…

Pharien et Antorfas : Du destin tragique de deux chevaliers du Moyen Age, épris l’un pour l’autre et négligeant leur Dame.

*

Histoire d’un morpion : Tribulations et considérations d’un morpion.

*

Le sorcier et la vierge de Fer : Un homme solitaire, célibataire depuis bien trop longtemps, en rencontre un autre qu’il décide de séduire en utilisant la sorcellerie.

Une si séduisante réalité virtuelle… : Julio, un gay esseulé, découvre, en achetant un ordinateur et en se reliant à internet, un nouveau monde qui le captive puis le happe.

Cette nouvelle sera disponible gratuitement en téléchargement, en format PDF, le jour de la sortie du recueil, le 29 juin.

Jeunesse Eternelle : Une nouvelle crème révolutionnaire permet à quiconque de retrouver son aspect d’antan, la jeunesse absolue, et parfaite. La promesse en sera-t-elle tenue ?

La Fabrique de mecs : Mec maker est un site révolutionnaire qui permet de commander un mec créé sur mesure. Antoine, séduit par le concept, commande lui aussi son homme idéal, qu’il fabrique lui-même de toute pièce, étape par étape.

Arrêt sur image : Deux jeunes hommes se rencontrent dans un parc et tombent amoureux l’un de l’autre.

Dance or Die : Cette nouvelle nous plonge dans une étrange émission de télé réalité dont l’alternative est des plus simple… il s’agit de danser ou… de mourir.

Le Manège de Chair : Après avoir pensé faire le deuil de sa mère, morte il y’a deux mois, un homme décide à nouveau de sortir et conjurer cet ennui, ce profond mal-être qu’il ressent. Rencontrant un homme dans une boite de nuit, il devient une sorte d’objet sexuel inactif, englué dans des faits qu’il ne maîtrise plus, alors que cinq hommes profitent de son corps.

Rupture : Xavier et Yanis se séparent, et cette séparation, qu’ils vivent d’une façon différente l’un et l’autre, n’est pas sans conséquences sur leurs modes de vie.

*

Notre Drame des Fleurs : Les derniers instants de Notre Drame des Fleurs, prostitué.


SORTIE LE 29 JUIN 2007, à cette adresse :

MES LIVRES.
En attendant, vous pouvez toujours lire mon premier roman, DISCONITE. (deux premières pages dans l'apercu).

26 mai 2007

Disconite

En attendant Les Garçons Volume II, à paraître cet été, c'est aujourd'hui, le 26 mai 2007, que sort mon premier roman, comme prévu : Disconite.

En voici une présentation :

"Résumé" :

Mélénas, Mélunos et Mélonis, trois amis inséparables, passent tout leur temps libre ensemble depuis des années. Ils partagent tout : les sorties, les secrets, les alcools, une seule et même voiture, leurs sous-vêtements et, bien sûr, leurs amants. Parfois, en discothèque, l’ambiance, les sons, les visages, l’alcool, et autres substances, souvent quelque chose de bien plus profond encore, poussent ces trois amis au crime, frisson singulier, exaltant.

Couverture

Disconite

Extrait (le début) :

Hommes alentours, silhouettes trapues, noires, bardées de bombeurs, dans l’entrebâillement de la porte, métal froid, imposant, celle-là même de porte qui baille, s’ouvre, une fois le doigt sur la sonnerie appuyée, vagin métallisé. Le regard haut et noir, scrutateur, ils laissent souvent les corps un à un pénétrer l’antre des sons, comme une vaste machine aux désirs uniformes et sans cesse relancés. Un homme dichroïque garde les vêtements chauds de l’hiver sur des rangées spécieuses de cintres noirs, recourbés comme des verges au repos, contre quelques pièces, dévoilant un sourire vaguement édenté quand, bouche ouverte, il vous dit ou vous clame « bonne soirée », selon l’attirance, claquant sa langue violacée comme un fouet sur des muqueuses humides.

C’est une procession lente souvent, devers cet homme, une fois le sanctuaire pénétré : il est deux heures, les corps s’entassent, dévêtus de tous leurs oripeaux. Les corps beaux souvent se dévoilent, exhibent sous leur musculature fallacieuse ces tissus simples dont ils sont revêtus, rituellement près du corps, comme une improbable seconde peau, laquelle, toujours, réfléchit l’artificieuse lumière avec un éclat terrible, aux limites de l’aveuglement, vaine et stérile provocation, ourlant le corps, torse, épaules et biceps, mis en valeur pour l’hédonisme pluvieux du soir. Le sacro-saint halo des anges permissifs.

L’histoire commence ici, dans ce fatras sonore, l’infanterie des décibels - j’habite ici.

Enfin presque, en certaines heures reculées, que je choisis au sein de celles souvent imposées par le Rite : l’arrivée jamais avant deux heures, et le départ toujours avant cinq, mais jamais seul pour le coup. Mélunos et  Mélonis souvent m’accompagnent dans leurs vêtements diaprés, afin que nous puissions former ce trio improbable que nous aimons tant : à la fois frères, à la fois sœurs, parfois amants, nous avançons à trois dans une même nuit, en stéréo et en simultané, jusqu’à signer nos forfaits et nos crimes par nos seules initiales, MMM, sur les murs, trottoirs, affichettes et devantures, au sang, au gloss, aux déjections rectales, au chyme.

Moi, Mélénas aime les hommes en noir.

Mélunos, les hommes en gris.

Mélonis, les hommes en rouge.

Le blanc c’est commun ; le blanc c’est salissant. Le blanc, c’est virginal, c’est propre et éclatant. C’est très mariage aussi, sans doute alors très militant. Et jamais vraiment sexy, le blanc.

Mon nom est Mélénas, non pas le pluriel de méléna, qui signifie « évacuation de selles obscures par l’anus, contenant du sang noir digéré » mais en référence à cette fabuleuse épopée d’Homère, l’écrivain et aveugle et inventé, qui relate le célébrissime épisode de la guerre de Troie. Mélénas est l’époux d’Hélène, la belle Hélène, la poire Hélène, mais belle poire sûrement, pour susciter pareille hécatombe.

LA SUITE ICI

10 mai 2007

Premier roman - publicité

Présentation de mon Roman "Disconite", une autre histoire gay absolument différente de ce blog ou des Garçons (version romancée), qui sort le 26 mai 2007, en vidéo :

Disconite

Ajouter à mon profil. | Plus de vidéos

Mélénas, Mélunos et Mélonis, trois amis inséparables, passent tout leur temps libre ensemble depuis des années. Ils partagent tout : les sorties, les secrets, les alcools, une seule et même voiture, leurs sous-vêtements et, bien sûr, leurs amants. Parfois, en discothèque, l'ambiance, les sons, les visages, l'alcool, et autres substances, souvent quelque chose de bien plus profond encore, poussent ces trois amis au crime, frisson singulier, exaltant.

SORTIE LE 26 MAI 2007 à cette adresse, et uniquement cette adresse (avec les deux premières pages en lecture) :
BOUTIQUE DE L'AUTEUR


3 avril 2007

Les Garçons : Le livre, enfin !!!

C'est aujourd'hui que sort Les Garçons !!!

lesgarconspetit

Conçu à la manière d’une série télévisée, le roman feuilleton Les Garçons vous propose, dans sa première partie, de suivre au cours d’une année les péripéties amoureuses et amicales d’un groupe d’amis : Dimitri, un lycéen ambitieux et fort doué, mais peu ouvert sur les autres, rencontre Xavier, un jeune homme de vingt-quatre ans, qui l’introduit dans une vie nouvelle qu’il ne soupçonnait pas. La préquelle le Malentendu, en bonus, se déroule dix ans auparavant et met en scène Sylvain, dévoilant son lourd secret.

Cette version romancée fait 200 pages et consiste en :

Une version romancée, améliorée et plus longue de l'histoire d'origine.
La préquelle inédite Le Malentendu, qui raconte l'histoire d'amour qu'a vecue Sylvain, et son lourd secret.
(extrait dans le message précédent.)

Pour voir la couverture définitive, le descriptif complet, un extrait des premières pages, c'est ICI :

LES GARCONS : VERSION ROMANCEE

3 avril 2007

Le Malentendu : la scène du restaurant

Voici, comme prévu, un extrait du Malentendu, histoire de célèbrer la sortie de la version romancée, aujourd'hui même!

La scène du restaurant :

Sylvain ressentait dans tout son être l’envie d’embrasser Mikaël, de l’embrasser maintenant, sur la bouche, devant l’assistance : des individus d’apparence bourgeoise, trop peut-être pour que cela soit crédible, trop habillés, pour ce cadre baroque.  Lui qui d’ordinaire était soucieux des conventions, des usages, ce en quoi il était toujours rejoint par son petit ami, n’eut que faire des qu'en-dira-t-on : approchant son visage émerveillé de celui de Mikaël, il l’embrassa timidement sur les lèvres. Ce dernier ferma les yeux, se laissant guider, envahit par une sensation de bonheur puissante, si puissante qu’elle le ramenait des années en arrière, lorsque, pour la première fois, leurs bras s’étaient frôlés, au milieu des VHS, entre les deux cartons. La même émotion, exactement, le même frisson parcouraient leurs deux corps. Leurs  lèvres se chevauchaient, délicatement parfumées du précieux café, se faufilaient l’une sur l’autre, s’épousaient. Les clients du restaurant, et quelques serveurs, les regardaient sans rien dire, certains affichant des airs outrés, voire horrifiés : une vieille femme, improbable grenouille de bénitier décrépie, l’air sévère, prétendu digne, se signa et murmura qu’il était inconvenant de se livrer à des mœurs sodomites. Toute sa vie durant, cette femme avait ignoré ce qu’est l’amour, mais, pensant pourtant porter en elle bien et raison, elle ne s’empêchait jamais de juger, invoquant son dieu, apte tout autant quelle à décider de qui devait s’aimer, à qui il était permis de connaître de grands sentiments. Elle ne savait pas ce qu’était l’amour, cela se voyait or, pour des raisons que bien des personnes ignorent, elle-même ne le savait pas, parce que souvent, le regard que nous portons sur nous-mêmes est biaisé, ce pourquoi nous ne sommes pas apte à juger autrui, dont nous ne voyons que quelques facettes. En bonne chrétienne, elle leur souhaita, le plus aimablement du monde, le bûcher. Mais ce fut, hors ses grommellements, le silence absolu, comme si le monde, oui le Monde, était à eux, qu’ils existaient à cet instant pour chacun de ces regards différents, regards qui convergeaient indéniablement vers eux, dans un silence de plus en plus merveilleux, extraordinaire, magique, silence qui les isolait, comme si le monde, oui, toujours le Monde, n’existait que pour eux, par eux et personne, non personne n’entendit les grommellements de la veille femme, personne, pas même Dieu.

Et puis...

Pour le savoir, c'est ici que cela se passe :

LES GARCONS : VERSION ROMANCEE

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